الثلاثاء، 6 سبتمبر 2011

3e audience du procès Moubarak Les forces anti-émeutes mises en cause



 Les forces anti-émeutes mises en cause





À la reprise du procès de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak, accusé de meurtre et de corruption, un policier a attribué la responsabilité des tirs contre les manifestants au chef des forces anti-émeutes.
À son passage à la barre, le responsable des services de communication des forces anti-émeutes, Hussein Saïd Mursi, a en effet indiqué avoir entendu des gradés de la police évoquer l'usage d'armes automatiques contre les manifestants lors de la violente journée de répression que fut le 28 janvier 2011.
Ce dernier a indiqué qu'Ahmed Ramzi «a donné des instructions claires qu'il fallait protéger le ministère de l'Intérieur et faire face aux manifestants avec les armes», en mentionnant l'usage de «balles en caoutchouc et les armes automatiques».
Dans son témoignage, Hussein Saïd Mursi n'a jamais fait référence à des ordres venant de M. Moubarak ou du ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, qui fait également face à la justice.
Rappelons que la répression de la révolte égyptienne, ayant mené au renversement du président Moubarak, a fait quelque 850 morts, selon les données officielles.
Par ailleurs, des accrochages impliquant partisans et adversaires de l'ancien président ont eu lieu près de l'école de police où siège le tribunal pénal chargé de juger M. Moubarak.

Des pro-Moubarak scandaient «Nous ne t'abandonnerons pas», tandis que ses adversaires lançaient «Châtiment, châtiment, on a tué nos enfants avec des balles».

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