الثلاثاء، 6 سبتمبر 2011

Détournements de fonds publics Chirac absent à l'ouverture de son procès

Chirac absent à l'ouverture de son procès


L'ex-président français Jacques Chirac n'était pas présent lundi lors de l'ouverture de son procès, qui porte notamment sur des accusations de détournements de fonds publics.
Cette absence au Tribunal correctionnel de Paris a été justifiée par de graves troubles neurologiques dont souffrirait l'ancien président, une allégation appuyée par une expertise médicale. Se basant sur le rapport médical, les avocats de Jacques Chirac soutiennent que l'ex-chef d'État «n'a plus l'entière capacité de participer au déroulement des audiences». M. Chirac a demandé à être représenté par ses avocats jusqu'à la fin du procès, le 23 septembre.
Le parquet de Paris ne s'est pas opposé à ce que l'ex-président n'assiste pas à son procès. De son côté, la partie civile a plaidé en faveur d'une contre-expertise sur l'état de santé de Chirac.
Le Tribunal devra maintenant trancher sur ce qui adviendra de ce procès.
Les éléments reprochés à Jacques Chirac remontent à l'époque où il était maire de Paris, un poste qu'il a occupé de 1977 à 1995. Le tout concerne un supposé système d'emplois fictifs payés par la Ville. Accusé de détournements de fonds, abus de confiance et prise illégale d'intérêt, le président de la France de 1995 à 2007 risque jusqu'à dix ans de prison.
Les procédures avaient achoppé en mars et avaient alors été reportées à septembre. Dans cette affaire, neuf autres prévenus sont appelés à la barre.
Les spéculations sur l'état de santé de l'homme de 78 ans sont nombreuses. Certains médias indiquent que son état  se serait dégradé lors des derniers mois et qu'il ne maîtriserait plus ses paroles.
En entrevue à LCN cet avant-midi, Régis Le Sommier, directeur adjoint au Paris Match, a affirmé que beaucoup de gens en France estiment qu'il est normal que l'ex-président ne comparaisse pas en personne. Plusieurs éléments participent à cette situation selon lui, dont la popularité dont il jouit toujours, l'éloignement dans le temps des éléments reprochés ainsi que son état de santé.

3e audience du procès Moubarak Les forces anti-émeutes mises en cause



 Les forces anti-émeutes mises en cause





À la reprise du procès de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak, accusé de meurtre et de corruption, un policier a attribué la responsabilité des tirs contre les manifestants au chef des forces anti-émeutes.
À son passage à la barre, le responsable des services de communication des forces anti-émeutes, Hussein Saïd Mursi, a en effet indiqué avoir entendu des gradés de la police évoquer l'usage d'armes automatiques contre les manifestants lors de la violente journée de répression que fut le 28 janvier 2011.
Ce dernier a indiqué qu'Ahmed Ramzi «a donné des instructions claires qu'il fallait protéger le ministère de l'Intérieur et faire face aux manifestants avec les armes», en mentionnant l'usage de «balles en caoutchouc et les armes automatiques».
Dans son témoignage, Hussein Saïd Mursi n'a jamais fait référence à des ordres venant de M. Moubarak ou du ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, qui fait également face à la justice.
Rappelons que la répression de la révolte égyptienne, ayant mené au renversement du président Moubarak, a fait quelque 850 morts, selon les données officielles.
Par ailleurs, des accrochages impliquant partisans et adversaires de l'ancien président ont eu lieu près de l'école de police où siège le tribunal pénal chargé de juger M. Moubarak.

Des pro-Moubarak scandaient «Nous ne t'abandonnerons pas», tandis que ses adversaires lançaient «Châtiment, châtiment, on a tué nos enfants avec des balles».

Haïti Garry Conille, nouveau premier ministre



Garry Conille, nouveau premier ministre




Le président d'Haïti, Michel Martelly, a désigné lundi Garry Conille, au titre de premier ministre.
«Je viens de recevoir la lettre du président désignant M. Conille», a indiqué à l'AFP le président du Sénat haïtien, Rodolphe Joazile.
Comme le veut la Constitution d'Haïti, Michel Martelly avait le devoir d'annoncer le nom du premier ministre désigné aux présidents des deux branches du Parlement.
«Par application de l'article 137 de la Constitution; je vous informe que j'ai fait choix du docteur Garry Conille comme premier ministre», a écrit Michel Martelly.
Garry Conille est le troisième premier ministre désigné par le président d'Haïti, depuis son entrée au pouvoir. Le Parlement, contrôlé par l'opposition, avait rejeté ses deux premiers choix. Il s'agissait de Daniel-Gérard Rouzier et de Bernard Gousse.
Médecin de 45 ans, Garry Conille a été nommé représentant résident du Programme de l'ONU pour le Développement (PNUD) au Niger. Avant cela, il a été chef de cabinet de l'ex-président Clinton et représentant spécial en Haïti du secrétaire général de l'ONU.

États-Unis Katia devient un puissant ouragan




Katia devient un puissant ouragan Katia est devenu un puissant ouragan, lundi soir.
Sur l'échelle Saffir-Simpson qui compte 5 catégories, Katia a été classé en 4e position par le Centre national des ouragans (NHC) américain.
Le vent atteignait 215 km/h lundi soir, mais l'ouragan se trouvait encore loin des côtes, à 725 km au sud de Bermudes. Il ne représentait alors pas une menace.

Atlantique Katia rétrogradé à la catégorie 3



 Katia rétrogradé à la catégorie 3



L'ouragan Katia a perdu en intensité la nuit dernière.
Le Centre national des ouragans (NHC) américain a décidé de le rétrograder à la catégorie 3 sur l'échelle Saffir-Simpson, qui compte cinq échelons. L'ouragan se trouve toujours au-dessus de l'Atlantique.
Tôt ce matin, le système était accompagné de vents qui atteignaient environ 205 kilomètres à l'heure. Il se situait alors à 625 kilomètres au sud des Bermudes.
Le NHC estime pour le moment que Katia se renforcera lors des prochaines heures, mais qu'il va perdre en puissance par la suite. Il est également estimé que l'ouragan va rester à l'écart de la côte est des États-Unis.

États-Unis Un sondage peu reluisant pour Obama


Un sondage peu reluisant pour Obama







Lorsque le président américain Barack Obama livrera son plan pour sortir le pays d'une crise économique et relancer l'emploi, jeudi, sa côte de popularité sera à son plus bas niveau.
Un sondage mené conjointement par NBC News et le Wall Street Journal en août dernier démontre que seulement 44% de la population est satisfaite de son travail à la présidence du pays.
54% des répondants croient que M. Obama ne se remettra pas des récentes épreuves qu'il a traversées, telles que la crise économique, les pertes massives d'emploi et la récente décote du crédit américain par la Standard and Poors.
Quelques mois plus tôt, en janvier, 39% des répondants avaient répondu négativement à cette question.
La dernière fois qu'un président avait obtenu un tel résultat, c'était George W. Bush en novembre 2005, soit cinq mois avant qu'il ne s'attire de sévères critiques pour son inertie à la suite du passage tragique de l'ouragan Katrina.
Cependant, le président n'est pas le seul à être écorché par ce sondage, alors que 82% des Américains interrogés se sont dit insatisfaits du travail du Congrès en général.
Par ailleurs, 41% des citoyens trouvent que M. Obama est un bon chef (baisse de 10 pour cent) et 27% sont d'avis qu'il n'atteint pas les objectifs qu'il s'était fixés.
Pendant ce temps, le candidat républicain Rick Perry le chauffe dans les sondages populaires avec une côte de 42%, contre 47% pour le président.

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